Depuis quelques jours, des cris montent dans le chef des élèves et des parents. À la base, il y a le contrôle des dossiers des élèves finalistes des humanités. Selon des témoignages parvenus à mwenedituscoop.net, les chefs d’établissements scolaires exigent pour cette activité à partir de dix mille francs congolais.
La pratique se généralise dans la contrée de la province éducationnelle Lomami 2 basée à Mwene Ditu. Si sur la ville ferroviaire, certains bourreaux y vont avec un peu de réserve cela n’est pas le cas à l’intérieur. Au territoire de Luilu, par exemple, ces faux frais vont jusqu’à trente mille francs congolais à remettre, soit disant, aux contrôleurs des dossiers. Pourtant, à l’inspection principale provinciale Lomami 2, on affirme que le contrôle est gratuit.
Là-dessus, le coordonnateur de la nouvelle société civile du territoire de Luilu est très clair. Lors de ses investigations sur terrain, Alphonse Bukasa Ondo l’a décrié. Citant ses sources, le patron de la NSCC de Luilu indique avoir enregistré plusieurs plaintes des parents. L’activiste promet de mettre à la disposition de la population des numéros de téléphone pour une campagne de dénonciation à travers le territoire. Par la même occasion, François Bukasa Ondo interpelle les autorités éducationnelles concernées. Ils doivent arrêter cette anti valeur. Sinon, ils seraient considères comme complice.
Avec sa dizaine de sous divisions de l’éducation, la province éducationnelle Lomami 2 est aujourd’hui secouée par le monnayage du contrôle des dossiers des élèves finalistes des humanités. Des bruits analogues montaient des écoles primaires, mais très rapidement, ça s’est estompé. Malheureusement, pour ces grands élèves, une lenteur ou indifférence se lit jusqu’ici.
Rédaction
