Le prix du maïs a pris de l’ascenseur sur les marchés de la province de Lomami. Face à cette montée, certains Lomamiens s’interrogent sur le maïs de la société créée par la province de Lomami, la Saplom. En début de saison culturale, le gouvernement provincial avait annoncé des hectares des champs de maïs aux territoires de Ngandajika et Luilu.
Alors que la mesure de cet aliment de base est partie de deux mille francs congolais à près de quatre mille, des Lomamiens réclament les maïs publics. Au territoire vert, les cris sont de deux natures. Les paysans regrettent qu’ils aient vendu leur moisson en cascade par peur de l’arrivée du maïs Saplom, moins cher. Et deuxio, les consommateurs qui, désespérés, comptent sur ce maïs pour traverser cette période de crise.
Par contre, au territoire de Luilu voisin, c’est presque une polémique autour de ce maïs. Plusieurs sources recoupées par mwenedituscoop.net affirment que la moisson faite à Tshilonda serait conservée chez un privé à Luputa. Le coordonnateur local de la nouvelle société civile confie à notre rédaction que l’information serait vraie. Selon François Bukasa Ondo, la situation de ce maïs se détériore chaque jour et les autorités compétentes feraient mieux d’agir le plus vite possible.
” J’ai échangé avec quelques autorités à propos de ce maïs. Franchement, ils feraient mieux de le libérer car la population en a tellement besoin”
Notez que c’est pour la première fois qu’un gouvernement provincial de Lomami fait travailler des étendues des champs pour son compte. Ainsi les Lomamiens tiennent beaucoup à la moisson de cette œuvre du gouvernement Iron Van Kalombo.
Déçue par le service national dont le maïs passe Luilu et Mwene Ditu à destination de Mbuji-Mayi, la population de Luputa a besoin de se consoler avec Saplom. La servir en ce moment ajoutera la reconnaissance de l’action gouvernementale dans cette même population.
Agir autrement ou après pourrait ne pas impacter de la même manière.
Rédaction












