La population de la province de Lomami continue à faire face aux multiples barrières. Ces dernières sont disséminées à travers les territoires. Dans la partie sud de la province, Kamiji et Luilu arrivent en tête de liste.
Dans ces deux territoires de Lomami, les mouvements des paysans ne sont plus tranquilles. Plutôt, ils dépendent de l’humeur des “rois locaux” qui sont des hommes sans qualité officielle mais qui font payer entre mille (1000) et cinq mille (5000) francs congolais aux usagers de la route. Au vu et su des autorités, ces tortionnaires œuvrent sur les voies de desserte agricole sans inquiétude.
Sur la route Mwene Ditu/Kamiji, la vedette des barrières se trouve à Mangala. À ce péage privé, respect, courtoisie et droits Humains sont des simples mots du vocabulaire français. Les paysans dénoncent qu’ils sont maltraités par des jeunes gens. Donnant l’impression de travailler la route, en vrai, ils y sont pour rançonner les pénibles paysans qui vont et reviennent. Sur la liste des victimes, des élèves de Kamiji étudiant à Mwene Ditu font également les frais. Qu’ils aillent se ravitailler ou en vacances, ils ont à laisser tomber quelques billets de nos francs dans le panier de ces intrus.
L’ambiance est la même au territoire de Luilu, axe Mulundu-Wikong. D’après des témoignages, cette route vitale est parsemée des barrières payantes. Érigées par des individus, ces barricades sont un supplice pour la pauvre population paysanne. Les jeunes gens qui se débrouillent à moto ou à vélo affirment en avoir marre surtout de l’homme qu’on appelle Sotak. Ce Champion est le cauchemar de plusieurs sur cet axe routier. Nonobstant les multiples decisions de suppression des autorités nationales et provinciales, il va et revient.
Face à ce théâtre de maltraitance, mwenedituscoop.net note que les paysans ne savent plus à quel saint se vouer. Quant aux élus, leur pouvoir commencer à passer inaperçu dans la population.
Rédaction












