Société Esu : La diaspora Kanyok met en place la bourse universitaire pour des jeunes !

Dans un geste de solidarité exemplaire, les filles et fils Kanyok vivant dans la diaspora ont lancé une initiative audacieuse. Il s’agit de la bourse d’Élite Kanyok, ELBKA en sigle. Celle-ci est destinée à offrir une formation universitaire en agronomie aux jeunes de ce grand Peuple des territoires de Luilu, de Ngandajika et de la ville de Mwene Ditu.

Ce programme, en partenariat avec l’Université Libre Protestante d’Afrique (ULPA) de Luputa, vise à créer une nouvelle génération de leaders agricoles enracinés dans leur communauté.

‎Loin des projecteurs, les membres de la diaspora Kanyok ont choisi d’agir concrètement pour leur terre d’origine. En finançant les frais académiques, comprenez : frais d’inscription, frais académiques et et d’enrôlement à la session, ils ne se contentent pas de soutenir l’éducation tout simplement, mais ils investissent dans le développement durable, la sécurité alimentaire et la résilience locale.

‎Cette bourse s’adresse aux jeunes de 18 à 25 ans d’origine Kanyok. Toutes les candidatures sont à inscrire sur le site internet de l’ASBL Elite Bourse Kanyok soit www.elbka.org. L’équipe confié à mwenedituscoop.net qu’il est prévu, après dépôt de la candidature, un test de sélection. Une fois retenus, les bienheureux suivront le programme de l’ULPA, quel que soit leur lieu de résidence, à condition d’être prêts à s’engager pleinement.

Ce n’est pas tout, ELBKA va au-delà du soutien financier. Elle propose aussi un accompagnement académique, un encadrement personnalisé et une dynamique d’entraide entre étudiants, mentors et partenaires avec comme objectif : révéler les talents, briser les barrières sociales et bâtir une communauté éducative solidaire.

‎En choisissant de soutenir des études en agronomie, la diaspora Kanyok affirme une vision stratégique. Celle d’un territoire capable de se nourrir, de se développer et de rayonner grâce à ses propres ressources humaines. C’est une réponse directe aux défis du climat, de la pauvreté et de l’exode rural.

‎Gael Sabue Matand’a Kapol