Il bout une autre polémique politique au territoire de Luilu dans la province de Lomami. Au centre se trouvent deux ponts Lukudi et Tshibikos. Le premier est dans la chefferie de Mulundu et le deuxième dans celle de Katshisungu. Alors que le gouverneur finissait d’annoncer des bonnes nouvelles selon sa cellule de communication, atterissaient dans les réseaux sociaux d’autres sons de cloche.
D’abord, ce sont les députés nationaux de la ville ferroviaire de Mwene Ditu et du territoire de Luilu. Le caucus des élus saluait la matérialisation de la vision du président Félix Tshisekedi. Puis, il annonçait le début imminent des travaux aux ponts Lukudi et Tshibikos en se bombant le torse pour avoir démarché. Ce que la population de Luilu a accueilli à coeur joie.
Quelques minutes après, dans les mêmes groupes WhatsApp débarquait une autre mélodie. Un député provincial, par ses proxys, distillait sa nuance via une capture d’écran malmenée visiblement. Sur ce bout de photo, on peut voir et lire l’entête supposé de l’Office des routes, objet et tralala. Voulant renvoyer les élus nationaux dans les cordes, le provincial s’y envoie lui-même.
Tenez. Quand on observe attentivement la capture d’écran, il est clairement dit qu’il s’agit d’un accusé de réception. Cela invite les esprits aiguisés à chercher la correspondance adressée au DG de l’Office des routes et à laquelle le professeur Jeannot Kikangala aurait répondu début octobre 2025. Celle-ci n’est pas montrée. Deuxio, la curiosité de mweneodtuscoop.net est allée au format de la capture. Pourquoi faire la capture de la correspondance à laquelle X a répondu à soi. Pour cette fois-ci et non les fois passées et antérieures.
Des possibilités, soit on a d’autres éléments d’informations à cacher sur cette correspondance ou soit encore, on a manipulé une quelconque correspondance afin de l’adapter aux besoins du moment. Autrement dit, jusqu’ici, l’élu provincial ne donne la lettre entière dûment signée et scellée. Ceci arrive parfois lorsqu’on ne sait pas laisser passer la main. Quand on veut que tout passe par soi et ou être auteur de tout même de ce qui a échappé à soi.
Ce jeu s’appelle désinformation. Plusieurs politiciens l’utilisent pour manipuler l’opinion publique, pour nuire à un camp ou à une personne. Fort heureusement, la Radio Okapi vient de former l’un des nôtres à détecter et défaire cette activité malhonnête. Et ce n’est que le début.
Rédaction












