L’alerte est de la société civile de l’agglomération Mbay’a Museng, chefferie de Mulundu, territoire de Luilu. Dans cette partie de la province de Lomami, le recouvrement forcé s’y mène pour le compte de la direction générale des recettes provinciales. Seulement, les paysans ne savent que retenir de cette opération qui leur donne l’impression d’appauvrissement.
Au téléphone de mwenedituscoop.net, un acteur de la société civile de cet axe l’a dénoncé. Sans détour, l’homme indique que tout se fait selon l’humeur des agents largués sur terrain.
” Monsieur le journaliste, veuillez nous défendre car on en a marre de cette opération qui n’en finit pas. Quelle tracasserie ici au village !”
Pourtant, cet axe est l’un de ceux qui font vivre les deux villes Mwene Ditu et Mbuji-Mayi. Il fournit des produits agricoles qui sont, pour la plupart, l’aliment de base dans ces centres de consommation. Voilà qu’aujourd’hui, l’opération de recouvrement forcé porte préjudice aux pauvres cultivateurs.
” Avant de commencer leur recouvrement forcé, ces agents prennent d’abord de l’alcool,” nous confie la société civile.
Nonobstant la dégradation de la voie de communication, ces paysans font écouler leurs récoltes soit par vélo, soit par moto. Dans ce coin, les véhicules ne vont plus comme avant à cause de la détérioration de la route. Selon des informations, la dernière réhabilitation de cet axe remonte à des années.
Le souhait de ces paysans est que les autorités compétentes interpellent un peu ces agents se permettent tout et la tracasserie aussi. À commencer par les décideurs de la Dgrlo territoire basés à Luputa, ils devraient prendre cette dénonciation au sérieux. Ils s’affirment au bout du supportable.
Si les autorités concernées pouvaient prendre les alertes au sérieux, ça éviterait des cas comme de la ville de Mwene Ditu, côté Tshibangu Mpata, où une résistance a été enregistrée et a fait que les Fardc rejoignent l’équipe ce lundi. Mais jusqu’ici, leurs cris ne trouvent aucun écho favorable.
Rédaction
