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Mwene Ditu : Présumée spoliation du marché Dubaï, qu’en disent les élus de la ville ?

Le marché Dubaï est sujet de spoliation présumée sur la ville de Mwene Ditu dans la province de Lomami. Depuis le week-end, plusieurs sources et forces sociales dénoncent cet accaparement du terrain public. Chaque matin, la dénonciation monte dans la population.

Alors que tout va dans tous les sens, mwenedituscoop.net s’interroge sur le silence des députés provinciaux de la ville ferroviaire. Jusqu’ici, aucun élu n’ose commenter cette actualité de manière officielle. Ce contexte alimente davantage les rumeurs qui touchent des autorités. Vrai ou faux, les autorités ont spolié, certaines sources proches des officiels l’affirment sous le sceau de l’anonymat.

Ce matin, nos reporters étaient sur place et ont échangé avec des marchands. D’après les témoignages de ces derniers, trois autorités politico-adminstratives ont été citées nommément. En plus, des bornes auraient été même placées pour quatre parcelles de vingt-cinq mètres carrés chacune. Nous sommes en diagonal de l’institut Mwan’a Mawej sur l’avenue centrale (RN1) vers Luputa. Ne sachant pas où aller, ces hommes et femmes marchands se remettent aux défenseurs des droits de l’homme.

Bonté divine, apparemment, la présumée spoliation fait déjà bon écho dans le camp des forces vives de la société civile de Mwene Ditu. D’un côté, des marches sont annoncées pour décrier la bourde supposée des autorités et de l’autre, un prétendu procès pour les revenir au bon sens, insiste un activiste.

Notre rédaction apprend également que des avocats s’invitent au dossier pour une prestation gratuite en faveur des marchands. Pratiquement, les heures et jours qui suivent s’annoncent chauds sur la ville ferroviaire de Lomami. Pendant que la tension croît, les élus semblent regarder ailleurs.

Pourtant, cette spoliation supposée du marché Dubaï dans la commune de Mwene Ditu, par des autorités publiques, reçoit une adhésion massive chaque jour. S’ils ne donnent pas clairement leur position, l’opinion promet de croire qu’ils y sont pour quelque chose et, en politique, ça vaut déception.

Rédaction

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