En cette période de la saison pluvieuse, un constat amer s’impose dans la région de Kamiji. Les routes reliant les villages se détériorent à un rythme effréné, mettant en lumière des défis persistants et criants qui nécessitent une attention immédiate.
Les pluies diluviennes qui s’abattent sans relâche ont transformé les routes déjà fragiles en véritables parcours du combattant. Il est manifeste que les autorités locales, censées veiller à l’entretien et la gestion de ces infrastructures, adoptent une attitude d’inattention et de négligence. Ces lacunes dans la prise en charge des problèmes urgents font résonner une question fondamentale : où est la riposte face aux dangers qui s’amplifient ?
Par exemple, la route principale qui relie Tshisangu, connu comme le village scolaire, à Malenga, le chef-lieu du territoire, illustre parfaitement cette situation. Certains segments du trajet, notamment entre la rivière Tshisangu et le cimetière baptisé BAKUA BUMBA, sont désormais impraticables. Les conditions y sont telles que les petites aventures entreprises par les habitants sont souvent vouées à l’échec.
Le village Bena Nsanzu ne fait pas exception. Là aussi, les habitants sont confrontés aux mêmes dilemmes. Une route dégradée qui freine les échanges et accentue l’isolement. Ces constatations ont poussé la rédaction de LuCommedias.cd à exprimer son indignation, répétant que “la gestion, c’est dans le sang” pour souligner l’urgence d’une gouvernance proactive.
Les infrastructures routières jouent un rôle essentiel dans le développement socio-économique des régions rurales comme Kamiji. Leur délabrement n’est pas seulement un frein à la mobilité des populations, mais aussi une entrave aux activités commerciales, à l’accès à l’éducation et aux services de santé. De plus, le risque accru d’accidents et les dangers auxquels sont exposés les habitants appellent à une prise de conscience urgente.
De lucommedias.cd
François Tshibaka
