Des jours passent et des familles de la ville de Mwene Ditu et environs vivotent depuis le scellage de la banque TMB. Ça va faire, bientôt, un mois que les activités de l’unique banque de Lomami n’est pas ouverte. Au fur et à mesure qu’on avance, l’étau se resserre autour des pauvres agents , fonctionnaires de l’État et petits commerces.
Selon des recoupements de mwenedituscoop.net, ce ne sont pas tous les agents et fonctionnaires de l’État ont eu leurs salaires du mois d’avril dernier. À ce jour, on approche la paie du mois de mai et la banque chargée de la paie demeure fermée. Chez ces agents la vie devient très compliquée.
Comme si cela ne suffisait pas, les dégâts atteignent déjà les modestes entrepreneurs du secteur de la monnaie mobile et autres. L’essentiel de leurs transactions se fait aux mamelles de cette Banque, pratiquement sociale au vu de l’environnement. Au début de la crise Dgrlo-Tmb, ces petits débrouilleurs allaient à la TMB Mbuji-Mayi dans le Kasaï oriental. À ce jour, celle-ci leur dit n’être plus à mesure de les ravitailler.
En ce même moment, le silence des élus commence à devenir plus que bavard. Que font-ils, qu’en disent-ils, sont-ils au courant de ce bras de fer TMB-Dgrlo. Toutes ces questions de leurs électeurs méritent des réponses. Franchement, l’opinion de Mwene Ditu, Luilu et Kamiji veut les voir concilier la province et la banque.
Dans la province de Lomami, la banque TMB est à Mwene Ditu et à Kabinda. Pourquoi, ferme-t-on ici et non là-bas. La banque a-t-elle payé l’impôt sur le revenu locatif pour son unité de là et pas pour celle d’ici. Sur la ville ferroviaire, des idées émergent et c’est aux députés de jouer leur partition.
Rédaction
