Le paysage politique de la République démocratique du Congo se trouve une fois de plus bouleversé par des révélations majeures. Constant Mutamba, ministre d’État à la Justice et Garde des Sceaux, a récemment déclaré, lors de l’émission télévisée “Fauteuil Blanc” sur Télé50, que des enquêtes sont en cours afin d’établir la responsabilité pénale de l’ancien président Joseph Kabila dans le cadre de l’affaire impliquant l’Alliance Fleuve Congo (AFC) et le Mouvement du 23 Mars (M23).
Le ministre a souligné que cette démarche vise à clarifier les soupçons croissants autour de l’implication de l’ancien chef d’État dans les activités de ces groupes armés qui déstabilisent l’Est du pays. Ces factions rebelles, qui sèment la violence dans des provinces telles que le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, restent une préoccupation majeure pour le gouvernement actuel.
Depuis plusieurs mois, le président Félix Antoine Tshisekedi n’a pas hésité à pointer du doigt l’ancien président lors de ses apparitions publiques. Il l’accuse d’avoir orchestré une alliance stratégique avec le M23 et d’autres forces externes, notamment le Rwanda, dans le but de perturber la stabilité de la RDC. Ces accusations sont renforcées par les déclarations du vice-Premier ministre chargé des Transports et Voies de Communication, Jean-Pierre Bemba, qui a également dénoncé l’implication de Kabila dans plusieurs discours.
Dans un contexte où Joseph Kabila demeure une figure influente au sein de certains cercles politiques et militaires, cette affaire pourrait redéfinir les dynamiques du pouvoir en RDC. Les réactions de son camp politique et de ses partisans sont attendues, alors que la tension continue de monter.
Gaël Sabue Matand’a Kapol
